J‘ai été au service aujourd‘hui. Non pas le service-client, mais le service aux vendeurs dans les bureaux. Et que j‘apporte des petits cafés et des cocas zéro de-ci de-là. En vérifiant au passage que les étiquettes des bouteilles d‘eau disposées en pyramides soient bien tournées du même côté. Et que je décapsule les San Pell et que je ramasse les tasses vides (en collectionant les petits chocolats bien précieusement). Ce job d‘hôtesse est ma foi follement polyvalent et autant de fois enrichissant. Je laisse bientôt tomber les études pour ça, c‘est sûr.
Bon, l‘avantage de servir les cafés, c‘est qu‘on peut se boulotter discretos des desserts de folie: servis sur la terrasse VIP, les gâteaux peuvent aussi être descendus par le personnel. A petites doses, s‘entend. Pas plus de 3 mille-feuilles à l‘heure.
Petite remarque anodine: il n’y a pas d’hôte véritable. Les garçons sont tous « car explainer ». Aucun mâle n’apporte les cafés dans les bureaux, ni distribue de prospectus, ni prend les manteaux des clients. Ce travail privilégié revient exclusivement aux hôtesses. Non, le « car explainer » explains the car. That’s all.
Pause de midi, resto de Palexpo blindé, on nous place, ma collègue et moi, à une table de 4 à côté de deux retraîtés sympatiques, qui nous offrent aimablement dessert et café. Il y a du bon à porter l‘uniforme et le chignon. Même sur des lèvres gercées, le rouge fait son effet.
Et puis taf l‘après-midi, le soir, le sourire, la sueur, le gonflement des pieds, l‘odeur des dessous de bras. Glamour, le Salon. Encore et toujours.
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